C'était un jeu d'enfant le BAC ...héhé
Rien de bien intéressent ne se trouve ici à qui ne sait pas voir, ne sait pas comprendre. En fait...c'est juste l'empire d'une littéraire. La prison dorée d'une prisonnière. Le royaume d'une rêveuse. Un chez-moi/soi. Moi! Vous voyez? Rien de bien exitant... Vous passeriez votre chemin sans un regard en arrière que je n'en serais pas offusquée.
Les poissons ne pleurent pas!
Ou alors ça n'se voit pas!
Peut-être nagent-ils dans leurs larmes?
C'est un chagrin qui a du charme.
Ca s'ignore comment la tristesse?
Comment cacher ce qui nous blesse?
A ceux qui demandent si ça va,
On peut pas répondre, "ça va pas!".
Et personne ne sait consoler,
Un vague à l'âme trop singulier.
Ils vous répondent, 'ça va passer'
Mais moi je sais qu'ça va rester.
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"Hé," dit-elle à son amie qui est loin. " si tu pouvais venir près de moi, je te prendrais dans mes bras. Tu sais je sais ce que cache ton coeur, j'aimerais faire disparaître cette noirceur. Tu sais je sais que tu ne vas pas bien, regarde un peu tes mains: elles tremblent. Si tu savais comme j'aimerais qu'ensemble, on puisse tout surmonter...comme avant. Avant lorsque tombées on a dû s'aider mutuellement pour se relever.
Tu te souviens comme fières et déterminées, on était ressortie de ce guépier, sans égratinure aucune, un esprit un peu plus clair, quelques espérances désabusées tout au plus?
Tu te souviens de ces écrits qu'on se dédiait, de ces mots qui n'étaient que pour nous?
Tu te souviens dis-moi?"
Elle peut voir un acquiescement au loin, une jeune fille confirme ses dires quelques centaines de kilomètres plus loin.
"Oui tu t'en souviens!
Et tu sais le plus beau? C'est que c'est toujours pareil, même si c'est différent!
C'est plus dur qu'avant, mais au fond, on en a peut être toujours autant besoin!
Moi j'en ai besoin!J'ai même besoin que t'en ai besoin tout en espérant que jamais tu n'en ai besoin...
Mais mes dires ne veulent plus dire grand chose...les as-tu tout de même compris?
Je ne sais pourquoi je voulais te dire tout ça...de vive voix?...aujourd'hui!Tu connais ma voix, je connais la tienne.Tu connais mon visage, je connais le tien.Et pourtant on connait de l'autre plus de choses que ces simples banalités. On n'en attend pas moins de deux amies qui ont partagé un même petit bout de vie, un même petit morceau de passé..."
Elle se retourna, elle avait tellement d'autres mots à crier en silence. Tellement d'autres paroles à prononcer.
Mais elle savait qu'au fond...quelle importance.
Pourquoi énoncer ce qui se sait déjà?
******************
Alors j'aurai mal en silence;
Et je crierai sans faire de bruit!
Il faut que je rie il faut que je danse,
Je voudrais pas que ma douleur ....s'ennuie
Et personne ne sait consoler,
Un vague à l'âme trop singulier,
Ils vous répondent ça va passer
Mais moi je sais que ça va rester
Pleurer en silence,
Quand l'orgueil s'en mêle.
Faut que je reste belle!
Ow...On me regarde!
Les poissons ne pleurent pas!
Ou alors ça ne se voit pas.
Peut-être nagent-ils dans leurs larmes?
C'est un chagrin qui a du charme...
******************
Commentaire:
Ceci était destiné à Mon Ange (si tu passes par là), mais je crois que tu n'es jamais tombé dessus sur mon autre blog... Faut dire que parfois j'écris tellement sur ce vieux blog que les articles se perdent tout de suite après avoir été écrit dans le flot d'articles qui les suit toujours.
L'éternité!
Juste un mot qui crée envie et crainte.
Un seul mot qui explique ce que nous sommes...quelque chose de déjà mort...
Une chose et non un être.
Car en prenant l'éternité comme point de repère l'homme ne vit pas, l'homme ne parle ni ne se déplace, l'homme n'est rien, l'homme n'a rien.
Au fond, qu'importe tout ça puisqu'il n'y a rien...puisque d'autres nous remplaceront et qu'ils ne seront rien non plus, si ce n'est les contemporains d'une autre époque...tout aussi non-éternel et vain que nous ne le sommes, peut être même plus...qui sait?
Alors qu'importe?
Qu'est-ce qui fait qu'on veuille faire quelque chose d'un truc sans sens et sans durée.
Pourquoi vouloir faire quelque chose de sa vie puisqu'elle n'est pas définition rien?
Pourquoi s'user à la tâche?
Pourquoi s'enfuir dans ses rêves?
Pourquoi vivre sa vie?
Pourquoi même se poser toutes ces questions?
[Les gens disent que c'est justement parce que la vie est courte qu'il faut la vivre...et pourtant ils disent que l'amour, le vrai, est éternel et que c'est pour cela qu'il faut le vivre!]
J'ai toujours été pleine de contradiction, mais sur ce fait là, je ne veux pas me contredire.
Comprenez:
. Si je veux croire en l'amour éternel je dois croire que notre vie ne vaut pas le coup puisqu'elle ne l'est pas.
Et alors qu'importera que l'amour vienne égayer une vie morne et désespérée?
. Si je veux vivre ma vie, être heureuse, alors je me dois de me fouttre dans la tête qu'il n'y a rien d'éternel, l'amour encore moins.
Et vous savez quoi?
C'est faux !
L'amour est éternel, mais on est jamais obligé d'user tout cet amour pour une seule personne!
Ce qu'il faudrait dire c'est que l'amour, le concept est éternel, comme le concept de vie, de mort ou de souffrance, mais que l'amour qu'on porte à une personne en particulier n'est pas éternel, on transfert parfois cet amour sur une autre personne, parfois cet amour se perd et c'est une partie de nous même qui part avec... parfois ça fait mal, et d'autres ça fait du bien.
Alors non, je ne crois pas à l'Amour éternel dans le sens où j'aimerais un jour une personne, et ce sera pour la vie.Je ne crois pas à ce "tu verras, tu sauras que c'est le bon", ou "dès que tu le verras, tu l'aimeras"...Je crois pas au coup de foudre, ça n'existe pas.Parce que lorsque j'aimerais un autre homme...même si c'est dès l'instant même où je l'ai aperçu pour la première fois, ce ne sera pas un coup de foudre puisque sans le connaître je l'aime déjà...et il ne sera que le suivant d'une liste.
On apprend à aimer.
Comme on apprend à lire, écrire ou compter.
Certain sont plus doués que d'autres.
Certain mettent plus de temps et on besoin de faire plus d'exercices à la maison.
Certain ont même besoin des cours du soirs, sans mauvais jeux de mots.
Ca s'apprend.
Et ça se travail.
Ainsi, comme dans une copie d'écolier, parfois y a t-il des rattures et des fautes d'orthografffes.
Parfois il y a des choses bonnes, et des choses qu'on semble ne pas avoir compris.
Et surtout, parfois on est nul en concordance des temps, et on commence l'amour au futur pour finir la phrase au passé, sans se rendre compte que le reste du texte est au présent.
Parfois on a du mal à interpréter les textes, à traduire les mots de cette langue étrangère.
Parfois c'est dur, on rame et on y arrive définitivement pas...on désespère...on abandonne un peu, on craque.
Puis on stress, c'est bientôt l'examen de l'amour.
Il va falloir faire ses preuves.
On s'est bien préparé, on a fait des p'tites fiches et tout, on a tout revu depuis le début, on a même lu des livres romantiques pour avoir des références.
Mais là, devant notre feuille blanche et vierge, on panique et on s'est plus quoi faire. alors on essai, on prend un stylo, on le teste, il bave alors on change, on aura peut être plus de chance avec un stylo plume.
Mais y a plus d'encre, on essai d'agiter, peut-être reste t-il de l'encre dans la cartouche, après tout...mais rien n'en sort.
Alors on se résoue à prendre un vulgaire big noir, et on gratte la feuille avec la force du désespoir...peut être qu'en écrivant beaucoup la piètre qualité de l'acte passera inaperçu.Puis on ose pas se relire.
On ose pas regarder.
On a un peu honte.
Mais c'est passé, on est quand même vachement soulagé l'examen est terminé.
On attend patiemment les résultats, on croise fort, fort les doigts.
On a du mal à retenir son exitation, on dort pas très bien la nuit.
C'est normal, bientôt le verdict tombera.
Parfois ça fera mal, un peu comme lorsqu'on tombe dans l'escalier parce qu'un idiot d'arbre à laissé ses feuilles tomber et qu'on aura glissé sur l'une d'elle.
Parfois ce sera bon, tellement bon, comme une glace dégustée en pleine été dans un paysage paradisiaque et agréablement accueuillant.
Parfois on pleure, et puis on est obligé de recommencer tout depuis le début, on reprend nos petites fiches, on modifie certaines choses dessus, peut être qu'on s'était trompé la première fois, alors on réessait, on refait l'examen, mais c'est encore plus dur que la première fois car on a en mémoire nos résultats désastreux et ça mine notre moral.
Et puis les sujets ont changé et sont vachement dur, faut s'adapter, faut changer sa stratégie et tout, et tout... c'est dur les examens d'amour.
Parfois on rie, et on ne rie pas tout seul. C'est vrai, ces exams sont spéciales et uniques, ils ne sont pas individuels, ils se réussissent à deux. Alors on rie, on est content, on est pas tout seul pour faire la fête et on ne pense plus qu'à s'arranger pour que cette petite victoire soit un prétexte de taille pour faire la fête.
Mais c'est un fête plus intime, pas de musique à fond, pleins d'amis qui dansent et de l'alcool à flot, mais juste deux personnes, les résultats de leurs exams gravés dans le coeur et le corps, et qui essaient de corriger leur copie en se passant leurs tuyaux et s'écoutant parler...jusqu'à qu'il n'y ai plus rien à dire, plus rien à écouter, mais juste à entendre et des bruits qui s'échappent malgré eux.
Bien sûr, comme pour toute matière, y a des personnes qui ont des facilités, des dispositions à réussir.
Il y en a d'autres qui n'ont même pas les résultats suffisants pour pouvoir tenter de faire le test, car oui, il faut déjà avoir réussi à se trouver un partenaire, mais les gens cherchent les personnes avec qui ils ont des chances de réussir, alors ceux avec des résultats médiocres ne les intéressent pas.
Et comme dans toute école, il y a les reclue de cette école de la vie, des jaloux aussi, qui attendent...ne font qu'attendre...C'est triste pour eux.
Mais qu'importe, ils peuvent faire ce fichu examen, ils peuvent le faire chaque soir dans leur rêve et eux, contrairement aux autres, le réussisse chaque fois.
Parfois ils changent le partenaire dans leur rêve, juste pour voir ce que ça fait.
Ils changent les sujets, ils mêlent même cette matière à d'autres comme l'Histoire...quoi de mieux que de passer cet examen au moyen age ou à l'antiquité?...parfois avec les Langues et la Géographie en choisissant un partenaire étranger...Ils changent même d'univers parfois...
Ils ne sont pas les plus heureux, certes.
Mais ils ne sont pas les plus malheureux non plus.
Tous ces pauvres gens qui ratent leur exam, qui doivent recommencer, encore et encore, inlassablement.
Ils ont du courage, mais leur coeur leur demande quartier...il veut une pose, il refuse d'aimer, il aimerait haïr...ça fait moins mal.
Mais c'est trop tard, les yeux ont aperçus, les jambes ont dirigés et la langue a parlé, le coeur est obligé de suivre le mouvement...alors il a aimé.
Mais cet exam n'ai même pas officiel.
Il se doit de ne pas l'être.
On ne peut même pas le mettre dans un CV.
On ne peut pas faire grand chose avec...surtout qu'il faut le repasser souvent, sinon il ne vaut plus rien.
Des gens fêtent leur 50ème année de mariage, mais s'ils refaisaient le test ils échoueraient...d'autres ne vivent pas comme mari et femme mais le réussissent à chaque fois.
Certain amis, pour déconner, passe l'exam...malheureusement ils ont la moyenne...alors tout est chamboulé, et souvent ça les empêche de réussir l'examen de l'amitié peu de temps après.
Certain ennemis devraient essayer d'avoir leur diplôme ensemble, ils perdraient moins de temps à s'haïr.
Mais c'est trop compliqué, et les questions sont tellement diverses et étranges qu'une fois posées elles ne peuvent plus être répétées, d'elles il ne reste qu'une impression étrange, qu'un sentiment inéfable...
Un jour, je passerais cet examen, et je le ratterais les premières fois...c'est pas aussi simple que le BAC après tout.
Mais petit à petit, prenant confiance en moi, trouvant le ou la partenaire approprié(e) je viserais la Mention et j'obtiendrai mon dîplome.
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Oui un jour...
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Et vous?...avez vous déjà passé cet examen ardu?
Frissons.
Impressions étranges.
Souvenirs encore vifs...
Je me rappelle ces images qui bougent sur un écran, ces mots imprimés sur du papier, cette voix qui s'échappait des écouteurs...
Certains ont bercé mon enfance, tout droit sorti d'un conte fabuleux.
D'autres m'ont permi de grandir, de me construire.
Il y en a que j'ai aimé, d'autre que j'ai adoré...
Il y en a eu pas mal.
Il y en aura encore plus je crois.